Invitations tarabiscotées
Chaque entreprise a sa manière d’organiser l’invitation à l’assemblée générale. Peut-être une marque d’originalité? Mais pour l’actionnaire, qui fait face à des procédures différentes, c’est une source de complications et parfois d’erreur. ACTARES a écrit à plus de 40 sociétés afin de les sensibiliser à la question.
L’actionnaire qui reçoit son invitation à une assemblée générale (AG) doit pouvoir, sans complication inutile, choisir l’option qui lui convient le mieux: commander la carte d’entrée; se faire représenter à l’assemblée; transmettre à la représentation indépendante ses instructions de vote. Si des sociétés comme Credit Suisse, Nestlé, Novartis, Roche et UBS partagent cette bonne pratique, elles sont encore une moitié à contraindre leurs actionnaires à un gymkhana administratif.
Jusqu’à l’absurde
Si ACTARES a décidé d’écrire cette année aux sociétés dont elle détient des actions, c’est que les couacs se sont accumulés tout au long du printemps. Plusieurs membres ont reçu à leur domicile des cartes d’entrée concernant des AG pour lesquelles avait été donnée procuration à ACTARES. Le secrétariat a constaté pour sa part une multiplication de délégations enregistrées séparément au lieu d’être additionnées et portées au crédit d’ACTARES. Des petites erreurs administratives se produisent chaque année. Mais l’organisation de l’AG semble parfois si compliquée que les entreprises elles-mêmes s’y perdent.
Des réactions diverses
Certaines sociétés se sont montrées sensibles aux recommandations formulées par ACTARES et ont déclaré vouloir améliorer leur procédure. D’autres ont signalé leur volonté de s’en tenir à leur pratique actuelle, manifestement peu intéressées à une relation agréable avec leurs propriétaires. Il en coûterait pourtant tellement peu de modifier quelques lettres-types et une feuille-réponse! De nombreux contacts sont encore en cours. Il faut donc attendre les prochaines invitations pour constater les progrès réalisés.