Communiqués de presse

Tirant les conséquences de l'immobilisme du Conseil d'administration d'UBS et de l'enlisement du processus politique, ACTARES, actionnariat pour une économie durable, a pris la décision de collaborer avec la société Deminor, basée à Bruxelles et active dans plusieurs pays européens, au lancement d'une action en justice contre les anciens dirigeants d'UBS et éventuellement contre la banque. Fondée en 1990, Deminor est la principale société européenne spécialisée dans l'assistance d'investisseurs de sociétés. Elle a défendu les actionnaires dans des affaires comme Parmalat, Natixis, Fortis, Marionnaud, Madoff ou Lehman Brothers.

Si le 14 avril 2010 les actionnaires d'UBS ont refusé la décharge pour l’exercice 2007, elle a été accordée pour 2008 et 2009. La prescription pour les éventuelles irrégularités commises durant ces deux années échoit le 15 octobre 2010. Le moment d'agir est donc venu.

La première démarche consiste à fédérer les actionnaires qui font état de leur intérêt et de demander une dernière fois au Conseil d’administration actuel d’entamer des actions contre son ancienne direction. Si le Conseil d’administration ne s’y résout pas, et en fonction du nombre d'annonces et du capital ainsi fédéré, une seconde démarche, visant à mettre en œuvre diverses variantes d'actions en justice, sera initiée. Si aucune option n'est a priori exclue, ne serait-ce que pour des raisons de procédure, l'objectif de ces actions est d'obtenir un dédommagement pour UBS et par conséquent pour ses actionnaires.

Afin d'atteindre la masse critique, il est crucial que des investisseurs institutionnels – caisses de pensions, fonds ou institutions financières – rejoignent rapidement la démarche.

Le suivi des dossiers des membres d'ACTARES sera centralisé par le secrétariat de l'organisation. Les autres actionnaires peuvent s'annoncer directement auprès de Deminor, via inscription sur le site internet "www.mydeminor.com". A ce stade, la procédure est gratuite. Des frais de dossier modérés ne seront demandés qu'au moment de l'ouverture de la seconde phase. Les personnes inscrites pour la première phase auront alors la possibilité de renoncer à se joindre à la seconde phase.