Communiqués de presse

Actares − Actionnariat pour une économie plus responsable − prend acte avec satisfaction du bon résultat financier de Swiss Re. Selon ses propres déclarations, tous les objectifs financiers ont été atteints. Avec 306%, le Group Swiss Solvency Test Ratio est nettement supérieur aux 200 - 250% visés − ce qui témoigne d'une base financière très solide, nécessaire également pour un réassureur de premier plan.

De nouveaux progrès ont également été enregistrés en matière de durabilité et de climat. Le CEO Christian Mumenthaler, qui a quitté ses fonctions cet été, a écrit dans le rapport annuel 2021 : « L'engagement en faveur d'émissions nettes zéro d'ici 2050 et la définition d'objectifs climatiques concrets sont des premiers pas importants. Ce qui doit suivre maintenant, ce sont des actes ». Deux ans plus tard, on peut constater que lui et Swiss Re ont rempli leur mission. Bien entendu, Actares s'attend toujours à des améliorations. La validation rapide des objectifs par la SBTi (Science Based Targets Initiative), dès qu'elle aura publié ses normes, sera essentielle. Le plan de transition vers le "net zero", prévu pour le premier trimestre 2025, ne pourrait-il pas être présenté bien plus tôt?

Actares se félicite de l'état d'avancement de la publication des émissions et de l'engagement de longue date de Swiss Re en faveur du "net zero", qui englobe à la fois les émissions financées dans le cadre des activités d'investissement et celles résultant des activités d'assurance, qui représentent ensemble la grande majorité des émissions de l'entreprise. Il reste toutefois d'importantes lacunes en matière de publication, par exemple du montant global des émissions liées aux emprunts d'Etat et de réassurance contractuelle. Certains objectifs ont déjà été atteints plus tôt que prévu, par exemple en ce qui concerne les obligations vertes − dans ce domaine, Swiss Re devrait se fixer de nouveaux objectifs plus ambitieux.

La partie variable de la rémunération du CEO se compose d'une part à court terme et d'une part à long terme. En 2023, la part à court terme représentait 37% de la rémunération totale et dépendait à 15% de la réalisation d'objectifs de durabilité − ramenés à la rémunération totale, les objectifs de durabilité ont donc une influence d'environ 5%. Pour être efficace, cette part ne devrait-elle pas être un peu plus élevée et inclure non seulement des éléments qualitatifs, mais aussi des objectifs quantitatifs concrets ?

Conformément aux nouvelles exigences légales, le rapport de durabilité sera soumis au vote lors de l'assemblée générale − Actares recommande de l'approuver, mais regrette que le vote n'ait qu'un caractère consultatif − Actares préférerait un vote contraignant (expression de la meilleure pratique). Comme les années précédentes, Actares recommande de rejeter toutes les propositions du Conseil d'administration relatives aux rémunérations.