Communiqués de presse

Lors de l’assemblée générale du 2 mars retransmise en direct par Webcast, Actares – actionnariat pour une économie responsable – a demandé au conseil d’administration de Novartis d’examiner plus avant trois domaines d’activité : la politique climatique et environnementale, COVID-19 et les futures pandémies ainsi que les résistances aux antibiotiques. Ces défis nécessitent des «mesures audacieuses et porteuses de transformation qui s’imposent d’urgence pour engager le monde sur une voie durable, marquée par la résilience », comme l’exige l’agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable.

Novartis doit donc s’engager davantage dans les domaines suivants :

Politique climatique et environnementale : Actares reconnait les buts et mesures ambitieux que Novartis met en oeuvre pour optimiser les ressources et réduire les émissions de gaz à effet de serre ; elle souhaite toutefois une participation accrue. C’est pourquoi le rapport sur les aspects non financiers au sens de l’art. 964ter CO (contre-projet indirect à l’initiative populaire « Entreprises responsables ») devra désormais être soumis à l’assemblée générale dans le cadre d’un vote consultatif. La stratégie climatique et environnementale, les mesures concrètes et les progrès effectifvement réalisés dans ces domaines pourront être examinés et appréciés chaque année, de façon ana-logue au rapport de rémunération.

COVID-19 et pandémies futures : La diminution de 4 % des investissements pour la recherche et le développement laisse à penser que Novartis ne voit pas de perspectives commerciales dans le cadre de cet immense défi. Actares aimerait savoir quels seront les moyens engagés dans le futur pour la prévention et la lutte contre la COVID-19 ainsi que d’autres pandémies à venir.

Résistance aux antibiotiques : Selon des experts éminents en matière de santé, la résistance aux antibiotiques pourrait être le prochain grand défi global après la COVID-19. Selon certaines prévisions, le nombre annuel de décès dus à une résistance aux antibiotiques pourrait passer de 700'000 aujourd’hui à plus de 10 millions en 2050, si aucune mesure préventive n’est mise en oeuvre. Actares demande que Novartis assume plus de responsabilité vis-à-vis de la société dans ce domaine aussi.

Dans le contexte de ces défis et des perspectives économiques incertaines, la base du capital propre ne doit pas être encore affaiblie. C’est pourquoi Actares s’oppose à la réduction du capital-actions et à d’autres rachats d’actions. Actares votera également non au rapport de rémunération et aux rémunérations totales du conseil d’administration et du Comité de direction, en particulier à cause du montant déraisonnable des salaires du président du conseil d’administration et du CEO.